L’ Amandier commun ou Prunus dulcis est l’Amandier cultivĂ© qui se distingue des variĂ©tĂ©s sauvages Ă amandes amères (« dulcis » signifie doux en latin). C’est un petit arbre très bien adaptĂ© au climat mĂ©diterranĂ©en. Il supporte certes le froid des rĂ©gions plus septentrionales, mais sa floraison prĂ©coce y est alors souvent dĂ©truite par le gel, ce qui limite fortement l’intĂ©rĂŞt de l’y planter ! Poussant en sols neutres Ă calcaires, caillouteux et secs, c’est un fruitier assez facile Ă cultiver dans son climat de prĂ©dilection, et qui demande peu d’entretien.
L’Amandier cultivĂ© (Prunus dulcis) appartient Ă la famille des RosacĂ©es, tout comme les Cerisiers ou les Pruniers. Il est issu de l’Amandier du Caucase, appelé Prunus fenzliana, un arbuste originaire de l’ArmĂ©nie, de Turquie et d’Iran. Il est cultivĂ© depuis très longtemps sur le pourtour mĂ©diterranĂ©en, et depuis quelques dizaines d’annĂ©es dans de nombreuses rĂ©gions arides. Pour obtenir des fruits, il est impĂ©ratif que la floraison ne gèle pas, ce qui cantonne la culture de l’amandier aux zones climatiques gouvernĂ©es par un climat de type mĂ©diterranĂ©en aux courts hivers : sud de la Chine, sud-ouest de l’AmĂ©rique du Nord (Californie), AmĂ©rique du Sud (Chili central), Afrique du Sud, Australie et rĂ©gion mĂ©diterranĂ©enne Ă©videmment. En France, il se plaĂ®t essentiellement dans la zone historique de l’Olivier.
L’Amandier forme un petit arbre d’environ 8 m de haut pour autant de large, mais pouvant atteindre 10 Ă 12 m de hauteur. Dans son aire d’origine, il vit environ une centaine d’annĂ©es, enchantant les paysages de sa floraison prĂ©coce blanc rosĂ©, voire rose clair, en fĂ©vrier-mars. Chaque fleur comporte 5 pĂ©tales et mesure environ 3 Ă 5 cm de diamètre. Cette floraison produit un nectar d’excellente qualitĂ©, très recherchĂ© par les abeilles Ă cette Ă©poque de l’annĂ©e. Elle est suivie par la formation de fruits oblongs couverts d’une peau veloutĂ©e de couleur vert doux, mesurant jusqu’Ă 4 cm de long. En fin d’Ă©tĂ©, la peau s’assèche et se fend, dĂ©voilant la coque dure qui protège l’amande comestible. La rĂ©colte des amandes douces se fait en juin pour les amandes fraĂ®ches et en septembre pour les amandes sèches. En anatomie vĂ©gĂ©tale, l’amande dĂ©signe l’intĂ©rieur de la graine. Les fruits du Prunus dulcis sont appelĂ©s ainsi, car on ne consomme que cette partie. La pulpe qui entoure le noyau n’est pas comestible.
L’Amandier est un fruitier prĂ©cieux pour les zones caillouteuses et sèches, Ă sol calcaire, oĂą il arrive Ă pousser et fructifier. NĂ©anmoins, il ne dĂ©daigne pas un minimum d’arrosage en Ă©tĂ© (les plantations professionnelles sont arrosĂ©es en goutte Ă goutte pour sĂ©curiser la production et la rĂ©guler). L’important est de lui assurer des conditions de culture bien drainantes, car il ne supporte pas l’excès d’eau au niveau racinaire. Dans ces conditions, il se rĂ©vèle bien rĂ©sistant et nĂ©cessite très peu d’entretien, qui se rĂ©sume principalement Ă une lĂ©gère taille d’hiver pour Ă©liminer le bois mort ou Ă©quilibrer son port.
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L’Amandier sera parfaitement Ă sa place dans un verger mĂ©diterranĂ©en, ou un jardin naturel, qui privilĂ©giera des espèces d’origine ou d’apparence sauvage, comme l’Arbousier avec son spectacle presque permanent de petites fleurs blanches en clochette et de fruits oranges Ă rouges vifs. Les Cistes seront aussi de bonnes plantes accompagnaatrices dans un esprit naturel pour constituer un Ă©tage de vĂ©gĂ©tation bas, avec leurs jolies fleurs simples aux diffĂ©rents coloris selon la variĂ©tĂ©, de mĂŞme que leur feuillage vert ou gris, voire duveteux. Et bien sĂ»r, pour rĂ©galer tous les sens, des aromatiques comme les Lavandes et les Romarins achèveront de constituer une scène au naturel, capable de rivaliser esthĂ©tiquement avec la sophistication des plantes horticoles, tout en apportant un gage de robustesse.
Ah le doux parfum des amandiers qui annonce le printemps… Premier arbre à fleurir, l’amandier (Prunus dulcis syn. Prunus amygdalus) se couvre de petites fleurs d’un joli blanc rosé dès le mois de janvier ou février. Des fleurs très nectarifères qui se veulent une véritable aubaine pour les insectes pollinisateurs fraîchement sortis de leur torpeur hivernale. Ensuite apparaissent les feuilles.
Entre fin juillet et octobre, l’amandier produit des drupes au toucher velouté qui cache un trésor : les fameuses amandes dont on fait mille usages, culinaire, cosmétologique, médicinal, mobilier…
L’amandier annonce le printemps par sa floraison précoce mais sujette aux gelées tardives
Arbre de la famille des Rosacées, l’amandier est certainement originaire de l’Asie. Connu dès la plus haute Antiquité, il est cité dans l’Ancien Testament et se retrouve sur des peintures anciennes à Pompéi. Introduit en Italie dès le IIIe siècle, il ne parvient dans le sud de la France qu’au XVIe siècle où il s’est parfaitement acclimaté. Il est devenu au fil des siècles un des arbres emblématiques de la région aixoise, grâce aux délicieux calissons.
Si l’amandier sauvage produit des amandes amères, très chargées en amygdaline, les nombreuses sélections horticoles et la domestication de l’arbre ont permis de créer de nombreuses variétés d’amandier aux amandes douces.
Doté d’un port étalé qui s’arrondit avec l’âge et d’un tronc raboteux, l’amandier constitue un bel arbre d’ornement.

Floraison

Port

Récolte
Port
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Floraison
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Botanique





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